Foire aux questions
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Orthodontie
Durant la première visite ou consultation, le Dr Jarjoura ou Gagnon effectue un examen détaillé du visage, de la position des dents et de la relation entre les dents du haut et celles du bas. Une radiographie permettant d’évaluer le développement dentaire sera prise à ce moment afin de guider l’orthodontiste dans son diagnostic. Suite à l’examen et à l’analyse de la radiographie, le Dr Jarjoura ou Gagnon sera en mesure de vous donner plus d’informations sur la nature du problème, le traitement recommandé et le meilleur moment pour débuter. Un bref aperçu du plan de traitement, incluant le type d’appareil suggéré et la durée anticipée, vous sera présenté, ainsi que les coûts reliés au traitement et les modalités de paiement. Si vous avez de l’assurance dentaire, l’information à transmettre à votre compagnie d’assurance vous sera également remise. Nous prendrons soin de répondre à toutes questions que vous pourriez avoir sur le traitement recommandé.
Il est primordial de suivre les conseils d’hygiène qui vous seront donnés lors de la pose des appareils. En effet, une accumulation excessive de plaque (bactéries) autour des boîtiers ou autres appareils peut causer l’enflure et le saignement des gencives et même, dans certains cas, accélérer la perte de support osseux autour des dents. Une mauvaise hygiène peut aussi entraîner des taches blanches permanentes ou des caries autour des boîtiers. L’utilisation d’une brosse à dents spéciale (proxa-brush) permettant de bien nettoyer entre les dents et le fil orthodontique ainsi que l’usage du fil de soie dentaire, à l’aide d’un enfileur, sont recommandés et vous seront démontrés. Un rince-bouche à base de fluor peut être utile comme aide additionnelle pendant le traitement, surtout chez les patients ayant une mauvaise hygiène. Prenez note que vous devez continuer de voir votre dentiste pour des nettoyages dentaires durant votre traitement.
Parodontie
Les signes cliniques suivants peuvent indiquer la présence d’une parodontite:
- rougeur et enflure des gencives avec inconfort
- saignement des gencives au brossage ou durant la mastication
- dents mobiles
- déplacement des dents avec ouverture d’espace entre les dents
- changement dans l’emboîtement des dents ensemble
- mauvaise haleine persistante
- écoulement purulent entre les dents
En présence d’un de ces signes, un examen par un dentiste ou parodontiste est recommandé.
Les bactéries responsables de la parodontite peuvent être transmises d’une personne à une autre par contact avec la salive, tout comme les bactéries causant la carie dentaire. Pour les individus à risque (fumeur, histoire de parodontite dans la famille), il est préférable de minimiser les contacts avec la salive en ne partageant pas les ustensiles ou la brosse à dent. Il faut toutefois comprendre que la présence unique d’une de ces bactéries ne signifie pas que la maladie se développera. La réaction du corps (inflammation) à la présence de ces bactéries est ce qui affecte le plus la perte d’os autour des dents.
Oui. Le développement et la progression de la maladie dépendent en grande partie de la réponse inflammatoire (réaction naturelle de défense du corps humain) à la présence des bactéries causant la parodontite. Pour les individus génétiquement prédisposés, en plus de maintenir une excellente hygiène buccale, il importe de ne pas fumer et de de voir son dentiste plus fréquemment pour des nettoyages afin d’intercepter tout signe de la maladie.
Oui, mais très rarement. Le risque est plus élevé si un des parents a développé la maladie durant son enfance. Les parents devraient être familiers avec les signes cliniques de la maladie (voir Comment savoir si je suis atteint d’une parodontite?) et s’assurer de consulter le dentiste régulièrement.
La gingivite se manifeste par la rougeur, l’enflure et le saignement des gencives et est causée principalement par l’accumulation de bactéries (plaque) autour des dents. Contrairement à la parodontite, la gingivite ne cause pas de perte de support autour des dents. La gencive reviendra à son état normal suite à l’élimination de la plaque dentaire. La perte osseuse causée par la parodontite est, quant à elle, bien souvent irréversible.
La perte de support autour des dents est causée par la réaction du corps (inflammation) à la présence de bactéries spécifiques autour des dents. Le moyen le plus facile de prévenir une parodontite est donc s’assurer de maintenir une hygiène méticuleuse à la maison. Cela inclut le brossage des dents 2-3 fois par jour et l’utilisation de la soie dentaire, au moins une fois quotidiennement. La consommation de tabac étant un facteur de risque important, le fait d’arrêter de fumer ralentira la progression de la maladie et permettra une meilleure guérison suite aux traitements.
Cela dépend du la sévérité de votre condition et de l’expertise de votre dentiste dans le traitement des maladies parodontales. Habituellement, les patients à faible risque présentant une parodontite débutante sont traités par le dentiste alors que les patients dont le profile de risque est plus sévère et présentant une parodontite plus avancée doivent voir un parodontiste.
Un facteur de risque communs au diabète et aux maladies cardiovasculaires est la présence d’inflammation chronique. L’inflammation est la réaction du corps à la présence d’un irritant quelconque. C’est ce qui se produit avec la parodontite, l’irritant étant les bactéries accumulées sur la surface des dents. Le contrôle de la parodontite réduit l’état généralisé d’inflammation et diminue ainsi le risque de complications cardiovasculaires et reliées au diabète.
Cela n’est pas impossible, mais c’est très rare et dépend de la cause du déchaussement et des conditions locales entourant la dent (position de la dent, épaisseur de la gencive, etc.). Une consultation avec le dentiste ou le parodontose permettra de déterminer le risque que cela se produise.
La plupart du temps, oui. Si une dent n’est pas remplacer, les dents adjacentes peuvent se déplacer et entraîner de l’usure prématurée de celles-ci, l’ouverture d’espaces entre les dents, altérer l’emboîtement des dents ensemble et affecter la mastication. L’absence d’une dent, en fonction de sa position, peut évidemment affecter l’esthétique du sourire.
Implantologie
Dans certaines situations, oui. En l’absence d’infection et de perte osseuse autour d’une dent, il est occasionnellement possible d’extraire une dent et de placer l’implant au même moment. Il faut, toutefois, qu’il y ait suffisamment d’os présent pour stabiliser l’implant à l’endroit désiré. L’évaluation préopératoire permettra de déterminer si cela est possible.
La durée de vie d’un implant est comparable à celle d’une dent. Le tout premier implant placé est demeuré en place pendant plus de 40 ans. L’implant est l’option de remplacement d’une ou plusieurs dent offrant la plus longue longévité.
Le taux de succès des implants est élevé, si la planification et l’exécution ont été bien faites, et se situe autour de 95%. La densité de l’os au site d’implantation, la technique chirurgicale, l’expérience de l’opérateur, la présence d’une parodontite (maladie de gencive) non traitée et la consommation de tabac sont tous des facteurs qui affectent le taux de succès des implants. Une fois la couronne placée sur l’implant, une surcharge de l’implant par l’application de forces trop importantes (comme lorsque l’on grince des dents) peut entraîner la perte de l’implant.
La pose d’un implant est une procédure qui nécessite une approche très délicat. La préparation de la cavité se fait graduellement et n’impose donc que très peu de trauma à l’os. De plus, contrairement à la perception populaire, l’os n’a que très peu de terminaisons nerveuses. De façon surprenante, il n’y a donc que peu d’inconfort pour la majorité des patients suite à l’intervention. Toutefois, une enflure importante adjacente au site d’implantation, accompagnée d’une ecchymose sur la joue, se produit fréquemment. Il est donc suggéré d’éviter la pose d’un implant immédiatement avant une rencontre ou un évènement d’importance.
Les complications suite à la pose d’un implant sont très rares. La plus fréquente est le “rejet” de l’implant ou encore la non-intégration de celui-ci avec l’os. Après la période de guérison de l’os suite à la pose de l’implant (de 3-6 mois), une force est appliquée sur l’implant pour évaluer sa stabilité. Une mobilité de l’implant indique un “rejet” et celui-ci doit alors être retiré. Cela se produit dans approximativement 1-3% des cas. Pour les implants remplaçants les molaires et prémolaires du bas, un nerf est présent dans l’os de la mâchoire. Une distance sécuritaire doit être maintenue au dessus du nerf afin de prévenir toute irritation du nerf. Un contact avec le nerf peut entraîner une sensation altérée de la lèvre et du menton du côté affecté. Après toute forme de chirurgie, une infection postopératoire est possible. Le risque d’infection est toutefois extrêmement faible. Un antibiotique est prescrit de routine pour prévenir toute infection. L’inconfort postopératoire, la présence d’enflure et d’une ecchymose adjacente au site d’implantation ne sont pas considérés comme des complications mais bien des réactions normales du corps à la procédure (voir section: Quelle est la convalescence suite à la pose d’un implant?
Le coût d’un implant ou des implants varie en fonction du nombre d’implants à placer et du besoin de procédures additionnelles pour augmenter les structures de support autour de l’implant comme une greffe osseuse ou une greffe de gencive. Les paiements peuvent habituellement être étalés sur la durée de la période de guérison (3-6 mois).